La villa et le jardin Yongden

Samten Dzong (Résidence de la Réflexion), est le nom qu’Alexandra David-Neel donne à sa maison dès son acquisition. Cette villa est l’unique demeure qu’elle ait possédée tout au long de sa vie centenaire. Ce lieu, qu’elle a financé dès 1928 par le seul produit de son travail de femme de lettres, est autant un espace de vie que d’écriture ; c’est ici qu’elle rédige une grande partie de ses ouvrages.

Alexandra David-Neel y exerce également sa créativité en concevant les plans d’agrandissement et en choisissant tous les matériaux de sa construction, de la menuiserie aux couleurs des papiers peints. Sa villa est une œuvre à part entière, un récit qu’elle donne à voir.

Après des journées de travail souvent harassantes, Alexandra David-Neel aime faire de longues promenades méditatives autour de chez elle. Le terrain d’origine, auquel elle était particulièrement attachée, n’a pu être conservé suite à la vente successive de parcelles durant son vivant. 

Des arbres plantés par Alexandra David-Neel elle-même s’y dressent encore, comme certains cyprès et le tilleul situé près de l’entrée. En 1955, à la mort de son fils adoptif, Alexandra voulait que son nom demeure associé au jardin dont il prenait soin. Aujourd’hui, c’est chose faite ; le jardin Yongden se compose d’un jardin de roses et d’un verger-potager.